Mathématiques et Informatique Appliquées
du Génome à l'Environnement

 

 

Renforcer les connaissances sur les risques associés aux pesticides sur les pollinisateurs dans différents contextes paysagers pour concevoir des paysages de santé

Durée
3 ans
Date de début
Date limite de candidature

Contexte : Les pollinisateurs sauvages assurent une fonction essentielle au sein des agroécosystèmes : la pollinisation des plantes à fleurs et des cultures. Pourtant leur déclin actuel est imputé à différents facteurs anthropiques, dont l’utilisation de pesticides. Les connaissances sur l’exposition des pollinisateurs sauvages aux pesticides et les effets de cette exposition en conditions naturelles restent cependant éparses.

 

Missions : Le sujet de thèse proposé vise à renforcer les connaissances sur les effets des pesticides en fonction de leurs modalités d’application et en tenant compte des facteurs pouvant les accentuer (usage d’herbicides, rémanence) ou les atténuer (habitats semi-naturels, agriculture biologique dans le voisinage). Cette thèse reposera sur des bases de données de suivis à long terme et à grande échelle, de pollinisateurs sauvages, de pratiques agricoles et de résidus de néonicotinoïdes dans les nectars de colza et tournesol et dans les sols d’une centaine de parcelles échantillonnées chaque année depuis 2013 dans un paysage dont l’usage des sols est connu, la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre (450 km²).  L’analyse de ces données spatio-temporelles complexes mobilisera des approches statistiques innovantes. L’analyse sera effectuée de manière séquentielle afin d’identifier et quantifier (i) les effets des traitements insecticides en fonction de leur type, dose et date de traitement, et (ii) la modulation de ces effets en présence d’herbicides ou de résidus de néonicotinoïdes et en intégrant les effets du paysage. Les résultats obtenus permettront de proposer un indicateur de risque pour les pollinisateurs sauvages et notamment des pollinisateurs rares, et des caractéristiques de paysages de santé qui apporteront des connaissances quantitatives pour l’élaboration de recommandations et de mesures compensatoires. 

 

Compétences : Profil ingénieur ou universitaire niveau M2. Connaissances en écologie, agroécologie ou écotoxicologie. Compétences en statistiques ainsi qu’en analyse et programmation sous R. Goût pour le travail de terrain. Aptitude au travail en équipe. Des connaissances en entomologie seront appréciées.

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Contact
florence.carpentier@agroparistech.fr